L’association Seine-Moselle- Rhône est constituée sous son statut actuel depuis l’assemblée générale qui s’est tenue à l’Assemblée nationale le 24 novembre 1999 en présence de l’ancien Premier ministre Raymond BARRE.

Sa création fait suite à une fusion d’associations, au lendemain de l’abandon du projet de liaison fluviale Rhin-Rhône en 1998 par le Gouvernement de Lionel JOSPIN.

Les associations rassemblées au sein de cette nouvelle entité sont au nombre de trois :
– l’association Médinord – Mer du nord méditerranée qui soutenait depuis sa création en 1962 la réalisation du projet Rhin-Rhône ;
– l’association pour l’étude des liaisons fluviales Seine Est de la France ;
– le consortium pour l’aménagement et la modernisation de la Seine et des voies adjacentes ».

Photo2©VNF Damien Lachas e1496744500828
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Transport d'hydrocarbure sur le Rhône © VNF Damien Lachas

Transport d’hydrocarbure sur le Rhône © VNF Damien Lachas

Le rapport moral de l’Assemblée fondatrice de l’association précise clairement son objet :

  • Mettre à l’étude les conditions économiques, techniques, environnementales et financières de la réalisation de liaisons fluviales modernes entre la Seine, la Moselle, le Rhin, la Saône et le Rhône ;
  • Promouvoir l’amélioration des voies des ouvrages et plus généralement des conditions de navigation sur les voies des trois bassins ci-dessus ;
  • Susciter et développer un mouvement d’opinion en faveur des liaisons et des bassins considérés ;
  • Intervenir auprès des pouvoirs publics en vue de l’exécution des opérations les plus appropriées répondant aux objectifs de l’association.
Chargement de conteneurs au portique de Saint-Saulve. ©VNF Vincent Colin

Chargement de conteneurs au portique de Saint-Saulve © VNF Vincent Colin

Pour l’association, la constitution d’un réseau fluvial à grand gabarit intégré à l’espace fluvial européen répond aux impératifs suivants :

  • Elargir l’hinterland des ports maritimes de Rouen, Le Havre, Dunkerque, Marseille et Sète ;
  • Desservir nos grandes zones de consommation et de production ;
  • Contribuer au travers d’une complémentarité intermodale à la réduction de l’empreinte carbone et des externalités négatives du transport, sur les grands axes logistiques concernés.