Description
Projection des grands projets fluviaux sur une carte de la France fluviale © Asso SMR
L’enjeu du projet Seine-Est (ou Seine-Moselle) est d’assurer la continuité du réseau navigable entre la Seine et le bassin rhénan, et ainsi d’élargir en profondeur vers l’Est l’hinterland continental des ports du Havre, de Rouen et de Dunkerque, comme ils le souhaitent.
La maîtrise d’ouvrage des études de cadrage de la liaison Seine-Est a été confiée à VNF au mois de juin 1995. La zone d’étude s’est étendue depuis le nord de l’Aisne canalisée jusqu’au sud de la partie amont de la Seine entre Montereau et Nogent-sur- Seine. Ces études de cadrage devaient fournir les éléments d’information nécessaires pour engager ou non un débat public sur la faisabilité technique et l’opportunité économique du projet de liaison fluviale Seine-Est.
Point de situation
Transbordement de conteneurs sur un convoi fluvial © VNF
Deux tracés ont été principalement étudiés et remis au ministre chargé des Transports à l’été 1997 :
Un tracé Nord : de Compiègne à Reims, via l’Aisne, puis continuation vers la Moselle via les canaux de l’Aisne à la Marne et de la Marne au Rhin. Le principal avantage de ce tracé est son raccordement direct au futur canal Seine-Nord Europe.
Un tracé Sud : via la Seine amont de Nogent-sur- Seine à la Moselle. Ce tracé constitue une logique prolongation du projet d’aménagement à grand gabarit entre Bray-sur- Seine et Nogent-sur- Seine. Il présente l’inconvénient pour les flux conteneurisés du passage dans Paris où le tirant d’air sous les ponts est limité, et celui d’un gabarit au Va (2500 tonnes).
Calendrier de réalisation
Sur la base des conclusions de ces études de cadrage, le Gouvernement a finalement renoncé en 2002 au débat public envisagé sur ce projet.
Afin de répondre aux besoins exprimés par les ports maritimes de la rangée Ouest, l’association estime nécessaire de ré-envisager la pertinence d’une liaison Seine-Est, en connexion avec les liaisons Seine-Nord Europe et Saône.Moselle.Saône-Rhin, afin de finaliser le maillage fluvial du territoire français d’ici 2050.